Sè invichjatu ancu tu. Silenziu ‘n ossa. Paesi disbidati, chì ghjàcini.
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Hè longa a cumpagnia
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I cosi à nummà
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Par renda ti corpu
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Agguatatu
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I circu
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Senza veda ti
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Ci sipara chini ?
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A faccia singulari d’una bestia / u lìmitu lla carri
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Invistita : sta casa
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da spianà
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cu a pacenzia
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Piigati ‘n una quistioni aghju lacatu i to panni
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Parchì hè tardi
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Parchì ùn si sà mai
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In casu chì tu n’avissi bisognu
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Il est tard. Que pourrais-je te dire d’autre, fantôme ?
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Toi aussi, tu as vieilli. Du silence dans les os.
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Des pays désertés, qui dorment. La liste est longue des choses à nommer,
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Pour rendre forme
Immobile
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Je les cherche
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Sans plus te voir.
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Nous sépare, quoi ?
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Des aboiements / pour ne pas dire / les arpents de la chair
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habitée : cette maison à défaire patiemment
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Pliés dans une question j’ai laissé tes vêtements
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Parce qu’il est tard
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Parce qu’il n’y a pas de raison
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Pour ton corps
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Eventuel
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©Stefanu Cesari
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