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Han stod en tidig morgon i köket och drack ett glass vatten.
Ju mera han drack, dess större blev törsten, och köket mörknade
som hade han stått i en tunnel utan en synlig utgång.
Mörker trycktes med vattnet fylla hans kropp och tynga den,
fråå gatan utanför hördes ett rytmiskt dån som om en okånd fara
våntade när nu åter skulle stiga in i sitt vardagsliv.
Han ställde försiktigt ned glaset, gick tillbaka till sängen
och lade sig om om han bländats i mörker,
glort en lång resa och aldrig återvänt.
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Un jour où il se trouvait de bon matin dans la cuisine, il but un verre d'eau.
Plus il buvait, plus il avait soif, et la cuisine s'assombrissait comme
s'il s'était trouvé dans un tunnel sans issue apparente. Les ombres
épaississaient pendant que l'eau emplissait son corps, l'alourdissait.
Du dehors de la rue, on entendit un grondement rythmique semblable
à celui d'un danger inconnu qui attendait le moment où il entrerait
à nouveau dans sa vie quotidienne. Il reposa le verre avec précaution,
retourna se coucher et s'étendit comme s'il se mêlait aux ombres,
comme s'il avait fait un long voyage dont il n'était jamais revenu.
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Un ghjornu ch'iddu era di bon' ora 'n a cucina, si biti un bichjer' d'acqua.
Più biia, più t'avia a siti, è a cucina s'adumbraia com'è
s'iddu s'era trovu 'n un tunnellu senza sciuta. L'umbri
s'allargaiani mentri chì l'acqua l'impiia u corpu, li pisaia.
Da in fora da u chjassu s'intesi un ronzu ritmicu pari
à quiddu d'un prigulu scunnisciutu chì aspittaia d'entra
torra in a so vita cutidiana. Riposti u bichjeri pianamenti,
andeti à chjinàssi è si stesi com'è par buliàssi à l'umbri,
com'è s'iddu avissi fattu un longu viaghju, senz'essa vultatu mai.
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in --- Dehors ---- ed. Arfuyen ---- 2007
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trad. Pierre Grouix
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